Chasse au trésor facile à mettre en place

Une chasse au trésor facile à mettre en place pour jouer avec l’observation et la lecture et/ou l’ordre des mots.
– Faites des photos de détails de la maison ou du jardin
– Cachez à ces endroits là des mots à lire en respectant un thème (le son « ou », le son « eu, le son « ch », les noms des animaux, les mots de 4 syllabes, des mots qui forment une phrase…)
– Montrez lui les photos une par une (il doit revenir le plus vite possible au QG pour obtenir l’indice suivant)
– Cachez un trésor à l’endroit de la dernière photo, ou arrangez-vous pour la phrase à reformer indique la cachette du trésor, ou laissez partir votre imagination dans des défis plus compliqués…
– Et voilà !

Variante plus difficile pour les plus grands qui doivent travailler la compréhension à la lecture et la recherche dans des documents (livres, internet…), voici une série de 13 questions.
– Vous créez une phrase de maximum 13 mots, qui indique l’endroit où sera caché le trésor final (exemple : Ton / superbe/ trésor/ se/ situe/ plus ou moins/ entre / les/ deux/ grands / arbres / du / jardin )
– Vous écrivez ces mots devant la bonne réponse de chaque question, et des mots perturbateurs devant les autres réponses.
– Vous découpez les questions avec les 4 réponses possibles, et vous cachez ces petits papiers où vous voulez.
– Vous procédez comme expliqué ci-dessus pour cacher les petits papiers, avec des photos de détails de la maison ou du jardin.
– L’enfant trouvera les petits papiers dissimulés et devra faire un petit travail de recherche pour avoir la bonne réponse, et donc le bon mot.
– Une fois qu’il aura tous les bons mots, il pourra remettre la phrase dans le bon ordre et retrouver le trésor.

Le jeu des accords

Petit jeu tout simple préparé pour mes moyens qui galèrent un peu avec les accords du nom et de l’adjectif.
Voici les fichiers à télécharger, il suffit d’imprimer sur des feuilles de couleurs différentes et mettre des couleurs dans le parcours.

Lorsque l’on arrive sur une case rond, on prend un mot de la couleur de la case. Certaines cases permettent de prendre la couleur qu’on veut et d’autres permettent de prendre plusieurs mots d’une même couleur.

En fonction du niveau des enfants, les mots sont visibles ou à piocher au hasard.

Le but du jeu est d’obtenir le plus possible de phrases correctes au niveau du sens et au niveau des accords.
Selon le niveau des enfants, la finalité peut aussi être coopérative. Dans ce cas, on troque ses mots pour créer de nouvelles phrases tous ensemble.

Fichiers à télécharger:

jeu-des-accords

plateau-jeu-des-accords

 

Que lire avec votre bébé?

Lire un livre avec un tout-petit, vers 5/6 mois, c’est avant tout partager un moment avec lui. Un moment agréable d’intenses découvertes. La matière du livre, les couleurs, les pages qui vont dans un sens et dans l’autre en faisant un petit peu de vent, les personnages souriants et contrastés, les petites zones à toucher, les livres musicaux… Toutes ces découvertes sensorielles seront bénéfiques.
Bien sûr, le bébé ne va pas rester couché bien tranquillement à regarder les images et écouter votre histoire pour connaître la fin. Il va bouger et découvrir de tout son corps, lancer le livre, le récupérer…et vous serez là à chaque fois, avec vos images et vos mots.
Ce qui ne lui échappera pas, c’est la prosodie, la musique de votre voix. Il tournera les pages et remarquera que lorsque l’on revient en arrière, les mêmes pages réapparaissent. C’est très rassurant à un âge ou chaque expérience est un nouvel apprentissage!
Ensuite vous nommerez, il absorbera, vous chanterez, vous ferez les cris des animaux ou des moyens de transport et il rira aux éclats.

Entre 12 et 36 mois, dans le développement normal du langage, un enfant passe de quelques mots-phrases (« baba » = « à bras maman, j’ai besoin d’un câlin et que tu me changes la couche et qu’on finisse enfin ce pot de compote parce que j’ai de nouveau un peu faim » (promis, c’est vrai!)  à des phrases assez complexes.

A partir de 12 mois, regarder des livres et lire des petites phrases lui permettent clairement d’augmenter son bagage langagier et de s’entraîner à comprendre et produire des phrases complètes. Beaucoup d’albums prévus pour la tranche 12/24 mois comportent d’ailleurs des répétitions et des phrases courtes.
Si vous suivez le texte avec le doigt, il en fera de même et un jour, il comprendra que tous ces signes ont du sens.

Après 18 mois, il aimera tourner les pages et prédire la suite de l’histoire (il la connaît par coeur, vous l’avez déjà lue ensemble au moins 15 fois aujourd’hui!). Les mots s’installent encore, les phrases se construisent encore.
Il commence à avoir des centres d’intérêts, à avoir des images préférés. Il aime quand vous mettez de l’intonation, quand vous faites les voix.
Au niveau du langage, il peut comprendre les questions simples comme « où? » « qui? » et s’amusera à désigner sur l’image pour répondre à vos questions. Beaucoup de livres pour les enfants de 18 mois contiennent des petits clapets. Les enfants sont alors capables de comprendre qu’il faut y aller doucement pour ne pas les abimer et ils sont rassurés de voir qu’à chaque fois qu’on soulève ce petit clapet-là, il y a le même petit lapin par dessous. C’est l’occasion de favoriser le vocabulaire topologique (en dessous, au dessus, derrière, devant, à côté…) On a parfois l’impression que ça rentre par une oreille et que ça sort par l’autre, mais en fait pas du tout.
Je vous conseille de respecter le texte du livre, parce qu’il a été conçu exprès pour les petits, dans son vocabulaire, dans son phrasé, dans son rythme…

De 2 à 3 ans, vous pouvez lui poser de nouvelles questions, qui permettront d’associer deux mots. « Tu vois le chien? Qu’est ce qu’il fait? Il dort! Le chien dort! »
A cet âge là, les livres qu’il aime racontent son quotidien et donnent des idées. Aller sur le pot, jouer dans le jardin, avoir un petit frère, aller à la crèche ou à l’école, faire la sieste… Les phrases sont toujours simples mais plus nombreuses. De nouvelles notions apparaissent aussi comme les chiffres et le comptage, les couleurs…

Après 3 ans, le développement du langage est loin d’être terminé. Il doit encore se complexifier, dans le vocabulaire utilisé et la longueur des phrases. L’entrée à l’école donne un grand coup de boost. Des petites difficultés d’articulation peuvent apparaître mais pas de panique, il y a une super équipe de logos aux Chaperons (haha)
Pas de panique, la bouche est encore en train de « se former », et dans la plupart des cas, les petits soucis d’articulation disparaissent assez vite. Une des difficultés vient du fait que les phrases sont plus longues, ils ont envie de tout dire en même temps et paf, ça sort n’importe comment. Reformulez en phrases simples et en général, ça passe.
Sinon, ayez confiance en l’institutrice maternelle, qui est plus objective que vous face à votre petit bout et qui pourra vous indiquer avec diplomatie s’il est temps de donner un petit coup de pouce.
Revenons aux livres. Les phrases vont donc, comme dans l’acquisition du langage, se multiplier et se complexifier aussi bien dans la syntaxe que dans l’articulation. Des histoires de serpents qui sifflent, de trains qui soufflent en faisant de grands « tchhhhhh », des livres avec des sujets du quotidien qui permettent d’échanger « pourquoi penses-tu qu’elle pleure, cette petite fille? »  « et toi, qu’aurais-tu fait? »…

Après 5 ans, c’est une autre histoire, pour un autre jour ?

La valise d’Osvaldo, pour apprendre à persévérer.

Un livre sur la confiance en soi, le courage, la persévérance, la poursuite de nos rêves au travers des obstacles que la vie peut dresser sur notre chemin, à commencer par nous-même.

Osvaldo décide un jour de partir réaliser ses rêves. Il les range soigneusement dans sa valise, du plus timide au plus fou.

Et il part. Le chemin est long, les sentiers sont escarpés. Lorsqu’il trouve enfin un endroit paisible pour réaliser ses rêves, un être énorme et épouvantable veut les lui prendre pour les manger.

Osvaldo ne se laisse pas faire, et dans la bagarre, la valise se rompt et les rêves s’enfuient.
Commence alors pour Osvaldo un travail de patience et de persévérance.
Il lui faut retrouver chaque rêve, les dénicher dans les petits endroits, les repêcher, raccommoder ceux qui sont froissés.

Osvaldo sort grandit de cette épreuve, au point de ne plus trouver aussi épouvantable ni aussi énorme l’être qu’il avait rencontré auparavant. Au point même de se lier d’amitié avec lui.

La voix se pose, sautille et se repose sur la superbe plume d’Emma Anticoli Borza. Les mots chantent et les enfants se laissent bercer par le rythme et les rebondissements de l’histoire.
Ils découvrent les illustrations poétiques d’Alessandra Vitelli, caressent les pages, chatouillent les rêves, racontent ce que pourrait être un rêve « fin et fragile comme du cristal » ou un rêve « jaune comme la fleur de moutarde », se fâchent comme Osvaldo contre l’être épouvantable.
Comme seuls les livres exceptionnels en ont le secret, petits et grands découvrent l’histoire différemment et s’en emparent à leur façon.
Une fantastique métaphore de la confiance en soi, de la persévérance, du combat et de l’apprivoisement de notre partie sombre.

Un monde d’imagination s’ouvre à l’enfant, quels sont les rêves qu’il veut réaliser ? Et si on les écrivait ou les dessinait sur des petits papiers pour les garder précieusement et en réaliser quelques uns, demain, après-demain ou dans dix ans ?

Texte d’Emma Anticoli Borza, illustrations d’Alessandra Vitelli

La valise d’Osvaldo, Editions Versant Sud

Astuces de logopèdes pour aimer les multiplications

Promis, je n’ai pas exagéré le titre. Je suis allée à la rencontre de mes collègues logopèdes pour leur demander quelles étaient leurs techniques qui font mouche, leurs astuces sans faille et leurs bons tuyaux pour apprivoiser avec plaisir et bonheur le monstre « multiplication ».

Leurs techniques s’ajouteront donc aux miennes, avec en bonus des jeux à télécharger. Elle est pas belle, la vie?

Tout d’abord, pour planter le décor, un petit tour d’horizon de ce qu’on demande au cerveau de nos enfants lorsqu’on leur dit un truc du genre « 3X4=? »

– On leur demande en langage codé (littéralement!) de se représenter 3 paniers posés sur le sol, dans l’herbe du verger, avec 4 pommes dans chaque .
– On leur demande de comprendre qu’un nombre représente une quantité et que cette quantité, peut être multipliée.
– On leur demande de comprendre qu’un x, ce n’est pas un +. Donc en gros, il suffit de tourner un signe d’un 8ème de tour pour qu’une addition devienne une multiplication (mélangez ça avec une pincée de dyslexie, un soupçon de difficultés d’attention et une louche de brouhaha de la classe…)
– On leur dit que c’est plus facile de faire 3X4 que de faire 4+4+4 alors qu’ils ont commencé l’apprentissage du calcul avec les additions et qu’en fait, pour eux, c’est plus facile d’additionner que de multiplier.

Bref, c’est un exercice assez compliqué pour eux car ils doivent associer des compétences de lecture, d’abstraction, d’arithmétique et de représentation mentale. Aux grands maux, les grands remèdes; c’est le moment de sortir les jeux et les cure-dents.

Petite précision à propos des tables de multiplication: Ca ne sert à rien de les connaître par coeur comme une chanson. Au mieux, ça servira à avoir de beaux points à quelques interros (ce qui est toujours sympa, ok). Mais un jour, la table de 7 arrive, et bardaf.
Sur le long terme, ils finiront de toutes façons par les connaître, à force de les utiliser. Le bon apprentissage demande surtout de les comprendre.

1. La représentation mentale

L’essentiel, pour une bonne compréhension de ce qu’est « multiplier » est de se représenter des paquets.
Symboliser les opérations
pour les comprendre.
Une bonne méthode pour aider les enfants à symboliser les opérations consiste à ne pas leur demander la réponse, mais leur demander de mettre le calcul en situation et éventuellement trouver la réponse suite à leur manipulation. « Si je te dis « 3×4″, ou 3 paquets de 4, trouve-moi un exemple qui te permet d’utiliser ce calcul ».

Des boîtes et des cure-dents peuvent aider la manipulation. Ou des bols, des verres, peu importe le contenant, et des bouchons, des bonbons, des billes, des pièces…

Un autre moyen pour la représentation mentale est « Le jeu des multiplications« . Il s’arrête à 6×6, ce qui permet de favoriser le processus et pas le calcul en lui-même. On prend deux dés, deux crayons de couleurs différentes et une feuille de papier quadrillé. On lance les deux dés et on dessine un rectangle en repassant sur le quadrillage. Les mesures du rectangle correspondent aux chiffres obtenus sur les dés. Cela permet de se rendre compte que 2X6, c’est juste 2 rangées de 6 cases. On peut compliquer le jeu en ajoutant un peu de stratégie, le but est alors de bloquer l’adversaire.

Cadeau n°1: Une fiche à imprimer pour jouer chez vous à volonté, au coin du feu, tranquillou.

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2. La mémorisation

Une fois que le système de multiplication est bien rentré dans leur jolie caboche, on agit sur la mémorisation. Cela sera plus facile vu qu’ils n’auront plus l’impression de devoir apprendre des nombres en vrac.

La règle numéro un, c’est de s’économiser. On fait le tour des calculs moins faciles à retenir dans chaque table et on n’agit que sur ceux-là. 0x7, 1×7, 2×7 et 10×7, c’est facile, ce n’est même pas la peine de s’attarder dessus. On s’économise et on va directement  sur les autres. Les jeux ne manquent pas.

La cocotte en papier fonctionne assez bien. (Petit rappel pour plier une cocotte: on prend une feuille carrée, on marque le milieu, on ramène chaque coin vers le milieu, on retourne le tout, on re-ramène chaque coin vers le milieu, on plie en deux sur chaque médiane, juste pour marquer les plis, et enfin on passe ses doigts par dessous pour jouer avec la cocotte). On note des calculs à l’intérieur et les réponses par dessous. Les enfants disent un chiffre et la cocotte démarre, ils choisissent un calcul parmi les 4 calculs proposés et doivent donner la bonne réponse. Chacun à son tour.

Le serpent des tables permet de fixer de façon visuelle les nombres appartenant à telle ou telle table. C’est valable également pour d’autres petites règles de calcul (les nombres pairs ou impairs, les nombres de la table de 5 -qui se terminent par 0 ou 5- ceux de la table de 10, etc.) Tout ce dont vous avez besoin est un quadrillage. Vous écrivez les nombres recherchés pour former un serpent et remplissez ensuite les cases libres avec des nombres qui ne font pas partie de votre sélection.

Cadeau n°2: La fiche du serpent de la table de 7.

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Pour activer la mémoire sur le plan kinesthésique avec les enfants qui retiennent mieux en bougeant, on peut créer un jeu de piste. Des petites fiches pliées en deux. Sur la face avant, un calcul. A l’intérieur, la réponse, et à l’arrière, l’indice pour aller au calcul suivant; A la clé une récompense (un bon pour un bisou, un bon pour une pause de 20 minutes avant les devoirs tous les jours de la semaine, une clémentine….) Ce n’est pas grand chose et ça ajoute un enjeu.
Le calcul réussi permet d’aller au calcul suivant. Si ce n’est pas bon, on retourne au début *insérer un rire diabolique ici*
Allez allez, un petit effort d’imagination et vous trouverez plein de cachettes pour les indices. Dans le frigo, dans les toilettes, entre les essuies, sous la gamelle du chat… Faites le parcours avec votre enfant. L’enjeu donne parfois envie de contourner les règles ?

Le puissance 4 des tables de multiplication est assez sympa également.

Il faudra, par contre, donner de sa personne puisque vous aurez besoin de deux dés à 12 faces (des dodécaèdres, vous trouverez ci-dessous un lien vers le patron, à imprimer sur du papier un peu cartonné, découper, plier…. j’avoue qu’une fois que les dés sont terminés, on a un peu envie de les mettre sous cloche et assommer le premier qui y touche – ça se vend peut-être en version « à personnaliser ») Sur ces dés, on note les nombres de 1 à 10 et on colle 2 jokers.

Vous aurez aussi besoin de la grille de réponses, à télécharger ci-dessous également. D’autant de crayons colorés que de joueurs. Et c’est tout.

On lance les deux dés, on résout l’opération et on colorie la case qui correspond au résultat. Le but est d’aligner horizontalement, verticalement ou en diagonale 4 cases coloriées dans sa couleur;
Chaque réponse est écrite plusieurs fois (à part les carrés, c’est logique) et donc, comme c’est un puissance 4 et qu’on est stratège, on choisit avec minutie la case qu’on va colorier pour ennuyer nos adversaires. Il y a 2 jokers par dé. Si, en lançant les dés, on a 1 joker et un nombre, on est libre de multiplier ce nombre par ce qu’on veut pour colorier une case stratégiquement intéressante. Si on obtient 2 jokers, on colorie la case que l’on veut;

Cadeau n°3:  Le puissance 4 des tables à imprimer, le patron du dodécaèdre, les jokers et la grille de réponses.

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Bataille est aussi un super jeu. Soit bataille dans une seule table, soit en mélangeant les tables, soit, encore plus subtil, en mélangeant les cartes de multiplications à des cartes d’additions. Ça permet de fixer les difficultés de traitement entre ces deux opérations, pour les enfants qui confondent encore un peu. Bataille permet aussi de favoriser les compétences en approximations puisqu’ils auront vite fait d’éviter de calculer mais essaieront quand même de se rapprocher de la réponse. Le jeu est valorisant même lorsqu’ils ne connaissent pas encore parfaitement leurs tables puisqu’ils peuvent gagner sans avoir énoncé de bonne réponse (pour rappel, on gagne la main lorsque l’on a la carte avec la plus grande valeur)

Cadeau n°4:  Les cartes à imprimer sur du papier un peu cartonné pour jouer à bataille. Je me suis limitée aux tables de 7 et 9, vu que généralement ce sont celles-là qui sont moins vite retenues mais vous pouvez en faire autant que vous voulez (traitement de texte, créer un tableau de 4 lignes et 4 colonnes, et remplir les cases par des calculs) J’ai ajouté quelques cartes d’additions. Imprimez-les en double pour pimenter et allonger le jeu.

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On n’oublie pas la petite astuce pour la table de 9. La somme des deux chiffres vaut 9, toujours.

Toujours pour la mémorisation, mais avec un support très imagé, les Multi-Malins proposent des petites histoires animées. Le premier chiffre interagit avec le second et de cette interaction découle un résultat. Le support animé est complété de cartes derrière lesquelles des questions sont posées afin d’aider l’enfant à retenir le calcul dans sa forme séquentielle (l’histoire) et visuelle (les personnages représentent les chiffres)

Exemple pour 7×9 = 63: « La scène se passe à la piscine. Le 7 est en forme d’un plongeoir, le chiffre 9 est en forme d’un bonhomme à la tête d’oeuf et le signe “=” forme les vagues. Le 9 monte sur le plongeoir pour faire un plongeon. Il s’élance et saute en arrière. En l’air, il se retourne et devient un 6.
Comme la piscine est toute petite, il atterrit de l’autre côté et se cogne sur le rebord de la piscine. Il se fait alors des bosses en forme de 3 : « Boum ! » C’est le résultat 63 !  »

L’intérêt de ce matériel est qu’il donne une nouvelle représentation mentale. Le fait qu’elle soit animée aide beaucoup les enfants. Le 7 sera toujours un plongeoir et le 9 sera toujours un bonhomme à la tête d’oeuf. Chaque chiffre aura son image et les enfants s’amusent à retrouver quelle histoire met en relation les deux personnages et quel est le résultat de cette histoire. Etant donné que 7×9 = 9×7, ils n’ont qu’une partie des calculs à retenir.

Le site des multi-malins donne un exemple en vidéo.

Enfin, lorsque les tables sont comprises et relativement mémorisées, les enfants adorent les exercices chronométrés réguliers pour tenter de se dépasser et battre leur record de vitesse.

Voilà, voilà, avec tout ça, ils les connaitront, leurs tables! Il s’agit d’une liste très réduite par rapport à tout ce qui peut se faire, et les idées se pressent encore rien qu’en écrivant cet article.

Véronique (notre spécialiste du soutien scolaire), ainsi que Maud, Adélaïde, Madison et moi-même (la logo-team) espérons que ces quelques idées seront utiles et vous permettront d’aider vos enfants à appréhender les multiplications avec plaisir!

Article rédigé par Sophie

Pour les instits: adapter facilement le quotidien des élèves dyslexiques en classe

Il y a depuis quelques semaines, et comme à chaque début d’année scolaire, une énorme demande de logopédie. Il y a également, et je suis tellement heureuse de le constaster, des instituteurs et institutrices terriblement investi.e.s . qui me contactent directement ou demandent aux parents une liste des aides qu’ils peuvent mettre en place dans la classe.

D’abord, un petit rappel hyper-condensé-à-la-grosse-louche. La dyslexie est similaire à un court-circuit dans l’identification automatisée des mots écrits. Elle est la conséquence d’un défaut de maturation de deux processus neuronaux bien distincts: le processus phonologique (qui permet d’identifier les sons du langage) et le processus visuel (qui permet d’identifier les lettres écrites) (Etude de Ducan Milne)

Il n’y a pas une seule dyslexie. Elle peut atteindre les capacités d’assemblage et/ou les capacités d’adressage.

Elle est souvent accompagnée:
– de difficultés dans l’espace,
– de difficultés visuo-attentionnelles
-de  problèmes d’organisation.

Y’en a un peu plus, je vous l’mets quand même ?

Des difficultés dans l’écriture et dans l’orthographe font aussi souvent partie du « pack ».

Ce couac dans l’identification automatisée force les personnes dyslexiques à passer par la voie d’assemblage (b + a = ba) , ce qui est évidemment normal en début de 1ère primaire, mais qui devient handicapant lorsqu’il s’agit de lire des sons complexes (o + n = « on » et pas « one »). Pas évident non plus lorsqu’il s’agit comprendre des phrases et des textes. Toute l’énergie disponible est utilisée pour déchiffrer le texte, au détriment du sens. Alors quand en plus, on ajoute une petite touche de difficultés dans l’attention visuelle, et un soupçon de troubles de l’organisation spatiale, on se retrouve avec des inversions de lettres, de syllabes, des oublis de lettres, des confusions visuelles (n/u, p/q/b/d, m/n), etc.
Généralement, il faut de plus, rester bien assis sur sa chaise, alors qu’on galère et qu’on a juste envie de s’aérer, boire un peu d’eau et reprendre ses esprits… Et en plus, il y aura des devoirs ce soir. Pas facile, la vie d’écolier !

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Des lettres dans le dos pour aider les débuts de la lecture

Si certains enfants sont déjà curieux des lettres et de leurs sons dés la 3ème maternelle, la grande majorité fera ses premiers pas dans la lecture en 1ère primaire.

Source de l’image en dessous: le super génial « Lire écrire compter » qui propose un pdf pour créer ses lettres mobiles soi-même (le lien est sur l’image)

Généralement, ça commence par les voyelles, des lignes de a, des lignes de i, entourer les a, entourer les dessins où on entend a, puis i, etc. etc.

C’est si facile de s’emmêler les pinceaux dans ces nouveaux apprentissages. Passer d’un signe à un son, associer ces signes et ces sons… Sans oublier qu’en même temps, on apprend à connaître ses copains, on apprend à vivre en groupe, on apprend à tenir assis dans une classe, on apprend les calculs…
Pour se mettre dans la peau d’un enfant de 1ère primaire, imaginez-vous apprendre le chinois, le japonais et le russe en même temps.

Voilà.
Ils ont fait ça pendant une bonne partie de la journée, à l’école. Ils sont fatigués. Et ils ont une ligne de a à faire le plus parfaitement possible, ou lire leurs premières syllabes. Et il est passé 16h. Voire bien plus tard. Et c’est difficile.

Voilà pourquoi on va ludifier tout ça; Petite activité du week-end, quand les devoirs sont loin derrière. Il est important de présenter tout ceci de façon informelle. Ce n’est pas du travail, c’est un jeu.

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Aider son enfant à mémoriser les mots d’une dictée

Au bout de quelques mois en 1ère primaire, certains enfants passent déjà par l’épreuve de la dictée. Et ça va les suivre pendant quelques années…

Le principe: retenir des mots par coeur, de façon globale, mais non sans les analyser. Des compétences mixtes (analytiques et globales) sont donc déjà requises.

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Jeu de calcul de 0 à 10

Cartes de jeu de calcul de 0 à 10 pour la première primaire ou le CP. En reprenant le principe du dé coloré qui a été fabriqué pour les ateliers de communication, j’ai pensé à préparer quelques cartes de problèmes, additions, soustractions et amis de 10.

Vous aurez donc besoin d’un dé à 4 couleurs (ici du vert, du jaune, du rouge et du bleu) pour utiliser ces cartes. Ça peut aussi fonctionner avec le principe du jeu de l’oie comme là (mais il faudra transformer le rose en rouge).
Le principe: on lance le dé coloré (ou on arrive sur une case colorée) et on pioche une carte de la couleur demandée. Cette carte représente une addition (4 cartes), une soustraction (4 cartes), un problème (4 cartes) ou une opération autour des amis de 10 (4 cartes). Les 16 cartes sont à télécharger gratuitement ci-dessous.
Pour aider l’enfant, j’ai ajouté un escalier de 10 et son fidèle playmobil. L’enfant fait monter et descendre les marches pour s’aider dans les calculs. J’ai imprimé le même escalier avec des marches à colorier, que l’enfant peut reprendre à la maison pour s’aider dans les devoirs et se représenter petit à petit les chiffres comme des quantités. L’escalier est en pdf dans le bas de l’article.
Il m’a semblé que gagner des autocollants était une sacrée motivation chez les enfants de 6 ans ^^ J’ai donc prévu des fiches de cotation. On colorie une pastille par carte réussie. Une fois la carte réussie, on la met de côté. Lorsque les 4 cartes d’une couleur ont été réussies, l’enfant gagne un autocollant. La fiche sera collée dans son cahier. J’ai également prévu des fiches de 2ème, 3ème et 4ème série. Lorsque la première série est maîtrisée, on monte d’un niveau de difficulté (les autres séries de 4X4 cartes seront à télécharger prochainement). La première série est à télécharger ci-dessous.

Le fameux dé

Les pdf à télécharger gratuitement:

fiche1-calcul-dé-10

escalier-a-colorier-0-10

fiche-cotation-autocollants

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Jeu de l’oie récapitulatif – Calcul

Jeu récapitulatif pour les procédés, les problèmes, les tables de multiplications et les longs calculs. Prévu pour fin 2ème, milieu 3ème primaire. Fin CE1, milieu CE2.
Ça fonctionne comme un jeu de l’oie avec des cartes à piocher en fonction de la couleur de la case (rose – j’aurais dû mettre en rouge-, jaune, vert et bleu), des cases pour passer son tour, pour rejouer, pour avancer…
les pdf sont en noir et blanc mais il est prévu de colorer l’arrière des cartes en jaune, rose, bleu et vert. J’ai juste passé les contours de l’arrière des cartes dans la couleur prévue parce que j’étais un peu prise par le temps mais idéalement, on découpe tout, on colle du sur papier de couleur, on redécoupe, on colle dans des pochettes de plastification, on fait tourner la machine, on re-re-re-découpe…

Les pdf sont à télécharger gratuitement ci-dessous.

plateau-de-jeu-règles

problèmes3P

procédés-3p

tablesmultiplication-10

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